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Outre l’échange d’informations utiles relatives aux infrastructures fluviales, aux mesures d’exploitation et d’occupation du domaine public fluvial et portuaire, elle met à l’honneur la promotion du fleuve : il s’agira, pour les acteurs de la chaîne logistique des Jeux, de recourir à la logistique fluviale pour transporter les marchandises vers les différents sites olympiques et paralympiques. L’utilisation de services transports fluviaux de passagers sera aussi encouragée avec Île-de-France Mobilité, dans le cadre de son plan de transports des Jeux. Afin de ne pas perturber le trafic fluvial, il est aussi prévu de diffuser les informations nécessaires à la conception et à l’exploitation des sites situés en bord de Seine. Les parties veulent aussi innover en équipant les quais en bornes électriques pérennes pour les besoins de Paris 2024 et de la navigation, en développant la filière hydrogène ou encore en mettant en scène des expérimentations en matière de bateaux autonomes.
Un fleuve « atout clé »
« Un challenge », indique Thierry Guimbaud, puisque le bras principal de la Seine qui traverse le village olympique devra être fermé pour des raisons évidentes de sécurité. Afin de maintenir la navigation commerciale durant les jeux, le bras secondaire du fleuve situé entre Gennevilliers et L’Ile-Saint-Denis est en cours d’aménagement depuis début 2023 ; des opérations de dragage et des systèmes de pilotage (feux, signalisation) sont en cours pour rendre le bras navigable. Ces travaux seront profitables à long terme puisque cette nouvelle voie sera conservée et que la logistique fluviale n’en sera ainsi qu’améliorée.
Le maintien du transport fluvial est essentiel, d’abord afin de ne pas entraver les activités commerciales ‒ plus de 2 Mt de produits céréaliers empruntent chaque année la Seine vers le port d’exportation de Rouen ‒, mais aussi pour contribuer à des Jeux bas carbone. Une véritable « armada » d’embarcations a été formée, puisqu’une centaine de bateaux, dont une trentaine électrique et hybride, a été mobilisée pour les Jeux, se félicite le Directeur de VNF.
La Seine, qui accueillera la cérémonie d’ouverture des JOP 2024, démontre ainsi qu’à côté de son exploitation pour le transport, la logistique urbaine et le tourisme, elle peut servir de support aux activités artistiques. Un collectif est actuellement à l’œuvre sur le projet qui s’annonce inoubliable.
Par Agathe Gaudefroy
Concilier logistique et Jeux olympiques ?
Transport - Mer/voies navigables
06/10/2023
Une convention passée entre Paris 2024 et Voies Navigables de France (VNF) matérialise les intentions d’associer le fleuve à l’événement planétaire. Cette charte détermine les axes de travail commun pour la préparation et la tenue des Jeux olympiques et paralympiques dans la capitale, tout en maintenant le trafic « Marchandises » habituel.
Outre l’échange d’informations utiles relatives aux infrastructures fluviales, aux mesures d’exploitation et d’occupation du domaine public fluvial et portuaire, elle met à l’honneur la promotion du fleuve : il s’agira, pour les acteurs de la chaîne logistique des Jeux, de recourir à la logistique fluviale pour transporter les marchandises vers les différents sites olympiques et paralympiques. L’utilisation de services transports fluviaux de passagers sera aussi encouragée avec Île-de-France Mobilité, dans le cadre de son plan de transports des Jeux. Afin de ne pas perturber le trafic fluvial, il est aussi prévu de diffuser les informations nécessaires à la conception et à l’exploitation des sites situés en bord de Seine. Les parties veulent aussi innover en équipant les quais en bornes électriques pérennes pour les besoins de Paris 2024 et de la navigation, en développant la filière hydrogène ou encore en mettant en scène des expérimentations en matière de bateaux autonomes.
Un fleuve « atout clé »
« Un challenge », indique Thierry Guimbaud, puisque le bras principal de la Seine qui traverse le village olympique devra être fermé pour des raisons évidentes de sécurité. Afin de maintenir la navigation commerciale durant les jeux, le bras secondaire du fleuve situé entre Gennevilliers et L’Ile-Saint-Denis est en cours d’aménagement depuis début 2023 ; des opérations de dragage et des systèmes de pilotage (feux, signalisation) sont en cours pour rendre le bras navigable. Ces travaux seront profitables à long terme puisque cette nouvelle voie sera conservée et que la logistique fluviale n’en sera ainsi qu’améliorée.
Le maintien du transport fluvial est essentiel, d’abord afin de ne pas entraver les activités commerciales ‒ plus de 2 Mt de produits céréaliers empruntent chaque année la Seine vers le port d’exportation de Rouen ‒, mais aussi pour contribuer à des Jeux bas carbone. Une véritable « armada » d’embarcations a été formée, puisqu’une centaine de bateaux, dont une trentaine électrique et hybride, a été mobilisée pour les Jeux, se félicite le Directeur de VNF.
La Seine, qui accueillera la cérémonie d’ouverture des JOP 2024, démontre ainsi qu’à côté de son exploitation pour le transport, la logistique urbaine et le tourisme, elle peut servir de support aux activités artistiques. Un collectif est actuellement à l’œuvre sur le projet qui s’annonce inoubliable.
Par Agathe Gaudefroy
Source : Actualités du droit
