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Résidus de médicaments vétérinaires : prolactine porcine et éprinomectine

Environnement & qualité - Qualité
17/05/2018
La prolactine porcine est ajoutée à la liste des substances pharmacologiquement actives et leur classification en ce qui concerne les LMR dans les aliments d'origine animale. En outre, les limites maximales de résidus d’éprinomectine sont modifiées.
Le règlement UE n° 2018/721 du 16 mai 2018 modifie le règlement UE n° 37/2010 afin de classifier la substance prolactine porcine en ce qui concerne sa limite maximale de résidus. La prolactibe porcine agit sur le système de reproduction. Elle est utilisée par voie orale chez les porcelets nouveau-nés jusqu'à 0,2 mg/animal et chez les truies jusqu'à 5 mg/animal. Aucune LMR n’est requise.

Le règlement UE n° 2018/722 du 16 mai 2018 modifie le règlement UE n° 37/2010 en ce qui concerne les limites maximales en résidus d’éprinomectine en ce qui concerne sa limite maximale de résidus. L'éprinomectine figure déjà dans ce tableau en tant que substance autorisée chez tous les ruminants, pour le muscle, la graisse, le foie, les reins et le lait. L’utilisation de cette substance pharmacologiquement active est étendue aux chevaux, lapins et poisson. Des LMR sont fixées concernant les tissus de ces animaux. Les nouvelles dispositions s’appliquent à partir du 16 juillet 2018.
 
Voir aussi Le Lamy Dehove sur Lamydroitalimentaire.fr, étude 215.

 
Source : Actualités du droit